La spécialité Aménagement et développement local du Master MECI comporte à la fois :

  • Des enseignements théoriques et thématiques pour une culture générale dans le domaine du développement local ;
  • Un grand nombre d’enseignements méthodologiques et techniques pour l’acquisition de compétences opérationnelles : diagnostic territorial et montage de projet, modalités de financement, conduite de réunion, animation, gestion de partenariats, techniques d’entretien et d’observation, cartographie ;
  • L’analyse concrète de projets d’aménagement, de développement et de changement.

L’année de M2 permet d’approfondir les savoirs théoriques et méthodologiques sur les problématiques de l’aménagement et du développement territorial tout en mettant l’accent sur le développement des compétences opérationnelles. Elle se fait en alternance entre cours à l’université et mise en application dans la structure d’accueil. Elle est assurée à la fois par des universitaires et par des professionnel•les de l’aménagement et du développement local.

Accédez à l’emploi du temps en ligne de l’année de M2.


Semestre 1

UE 1 — Les fondamentaux : le développement territorial, du local à l’Europe

De l'Europe au local : territoires et politiques d'aménagement (24h)
Dominique RIVIERE
Professeure en Géographie
Université Paris Cité
Matthieu GIMAT
Maîtres de conférences en Aménagement du territoire, urbanisme
Université Paris Cité

Objectif pédagogique

L’enseignement vise à construire une culture des théories, des pratiques et des politiques d’aménagement et de développement local dans un contexte européen marqué par la diversité des territoires, de leurs interrelations et par la pluralité des cultures politiques nationales et locales. . Il propose notamment un retour sur les inflexions des théories aménagistes franco- et anglophones depuis les années 1940. Il s’accompagne d’un déplacement pédagogique de quelques jours dans une ville (France ou étranger), qui vise à favoriser la capacité à monter en généralité à partir de l’analyse d’une situation locale.

Plan de cours

  1. Le contexte territorial européen et ses enjeux d’aménagement et de développement local : anciennes et nouvelles inégalités régionales de développement, occupation du territoire, enjeux d’accessibilité, systèmes urbains, shrinking regions… et les « missions » assignées aux politiques européennes d’aménagement du territoire, entre équité et compétitivité
  2. La diversité des approches de l’aménagement du (des) territoire(s) en Europe, enjeux sociaux et théoriques de l’aménagement : le modèle français sera vu dans une approche comparative avec d’autres pays dans ses cadres majeurs et ses évolutions depuis l’après-guerre. Les articulations de ces politiques nationales avec le champ européen seront abordées de façon globale.
  3. La dimension territoriale du développement dans différents contextes (métropoles, villes moyennes, etc.) dans une perspective comparative : par exemple approche comparée des mailles métropolitaines, enjeux des espaces transfrontaliers, Les grands projets d’aménagement et leur impact local (ex. Euromed, Roissy-express etc)

Modalités de contrôle des connaissances

Contrôle continu : 100 %.

Références bibliographiques

  • Baron M., Grasland C., Rivière D., Van Hamme G., 2010, Villes et régions en décroissance en Europe, Paris, Hermès.
  • Castells M., 1973, Luttes urbaines et pouvoir politique, Paris, Maspéro
  • CGET, 2018, Rapport sur la cohésion des territoires, accessible en ligne
  • Choay F., 1965, L’Urbanisme, utopies et réalités : une anthologie, Paris, Seuil.
  • Desjardins, X., Géneau de Lamarlière, I., 2016, L’aménagement du territoire en France, Paris, La Documentation française.
  • Taylor, N., 1998, Urban planning theory since 1945, Londres, SAGE Publications
Mobilités et territoires (24h)
Sandrine BERROIR
Maîtresse de conférences en Géographie
Université Paris Cité
Laurent FARET
Professeur de Géographie
Université Paris Cité

Objectif pédagogique

La mobilité accrue des populations constitue l’une des mutations majeures du monde contemporain, devenant un enjeu social et politique important et une thématique centrale dans la compréhension des dynamiques socio-territoriales. L’objectif est d’aborder les dynamiques des mobilités, dans toutes leurs diversités et à différentes échelles de temps et d’espaces. L’enseignement s’interrogera sur la façon dont ces déplacements temporaires ou définitifs, contraints ou non, recomposent les espaces de vie, complexifient la carte des territoires, et au final remettent en cause nos modèles classiques d’appréhension du monde (urbain/rural, centre/périphérie…). Il s’agira d’être attentif aux dispositifs logistiques, communicationnels et politiques qui les façonnent, aux enjeux socio-économiques et politiques liés aux mobilités, et aux phénomènes de stratification sociale et territoriale à l’intérieur des mobilités.

Plan de cours

  1. Notions et enjeux des mobilités
  2. Migrations internationales : tendances et nouveaux paradigmes
  3. Métropolisation, mobilités et étalement urbain
  4. Inégalités et mobilités : Genre et mobilités, pauvreté et mobilité, les minorités dans la ville
  5. Mobilités, transport et action publique

Modalités de contrôle des connaissances

Contrôle continu : 100 %.

Références bibliographiques

  • Allemand S., Ascher F., Lévy J. (dir.), 2004, Le sens du mouvement, Paris, Belin, Institut pour la ville en mouvement
  • Ascher F., 1995, Metapolis ou l’avenir des villes, Paris, Ed. Odile Jacob
  • Berthelot J.M. (dir.), 1996, Mobilités et ancrages, vers un nouveau mode de spatialisation, Paris, L’Harmattan
  • Bonnet M., Desjeux D., 2000, Les territoires de la mobilité, Paris, PUF
  • Bonnet M., Aubertel P. (dir.), 2006, La ville aux limites de la mobilité, Paris, PUF
  • Bourdin A., (dir.), 2007, Mobilité et écologie urbaine, Paris, Descartes et cie.
  • Kaufmann V., 2008, Les paradoxes de la mobilité, Presses Polytechniques et universitaires romandes
  • Knafou R. (dir), 1998, La planète « nomade », les mobilités géographiques aujourd’hui, Paris, Belin
  • Lassave P., Haumont A., 2002, Mobilités spatiales, une question de société, Paris, L’Harmattan
  • Tarrius A., 2000, Les nouveaux cosmopolitismes. Mobilités, identités, territoires, Paris, L’Aube
  • Urry J., 2005, Sociologie des mobilités. Une nouvelle frontière pour la sociologie ?, Paris, Armand Colin
Cohésion sociale, économique, territoriale et développement local (28h)
Dominique RIVIERE
Professeure de Géographie
Université Paris Cité

Objectif pédagogique

Le cours, qui intègre des professionnels des projets européens, vise à initier les étudiants à la démarche des projets européens et à la façon dont les ressources européennes peuvent être mobilisées dans une démarche de développement local. Il est centré sur la politique de cohésion.

Plan de cours

La présentation des cadres de la politique de cohésion :

  • Les grandes étapes de la politique de cohésion
  • La place des territoires urbains et ruraux dans la politique de cohésion
  • Cohésion, compétitivité, développement durable, la stratégie Europe 2020
  • De la DG XVI au local en passant par la région, les acteurs de la politique de cohésion
  • Programmation européenne (Po..), nationale (cper..), régionale, locale
  • Politique de cohésion, cohésion territoriale, autres politiques européennes à dimension territoriale

Des études de cas dans des régions françaises et européennes :

  • Le diagnostic et la démarche de projet dans la politique de cohésion
  • La dimension territoriale de la cohésion : les projets urbains intégrés, la démarche de projet, etc.
  • Les fonds et leur mobilisation : Feder, FSE, Feader
  • L’étude comparée de programmes opérationnels de régions de compétitivité/ de convergence/ intermédiaires
  • La coopération trans-frontalière dans la politique de cohésion
  • Le benchmarking, et la coopération trans-nationale dans la politique de cohésion

Modalités de contrôle des connaissances

Contrôle continu : 100 %

Références bibliographiques

  • Drevet J.F, 2008, Histoire de la politique régionale, Paris, Armand Colin
  • Jouen M., La politique européenne de cohésion, Paris, La Documentation française
  • Lamenie B., 2015, « L’Union Européenne et le duo métropoles-régions, un rendez-vous en sursis ? L’exemple de l’intervention de la politique de cohésion dans la construction de la Métropole du Grand Paris », in « Métropoles et régions entre concurrences et complémentarités », Planum
  • Lamenie B., 2019, « Transfert des fonds européens et affirmation du pouvoir régional. L’exemple des investissements territoriaux intégrés (ITI) en Île-de-France », Belgeo, vol. 2019-2
  • Rivière D., 2011, « Le renouvellement urbain et la politique européenne de cohésion, de Naples à Saint-Denis », Rives méditerranéennes
  • Rivière D., 2019, « Portée et limites des politiques européennes dans les processus de patrimonialisation, le cas de Fiumicino dans la périphérie de Rome », in Pelus-Kaplan M-L. et Rivière D. (eds), De Rome à Lübeck et Dantzig, Patrimoines et politiques de patrimonialisation dans les villes historiques d’Europe de 1945 à nos jours, Paris, Inalco.

      UE 2 — Les thématiques : le développement local dans ses contextes, de l’urbain au rural

      Aménagement de l'espace urbain (18h)
      Olivier KOVAL
      Urbaniste et paysagiste, Directeur de l’Agence Aménager le territoire

      Objectif pédagogique

      Les lectures formelles de la ville sont abordées au travers de l’analyse typologie-morphologie, la notion de paysage urbain, l’approche technique de la ville (réseaux et voiries), l’analyse environnementale, l’analyse paysagère… On évoque les notions de production urbaine, de composition urbaine, les procédures de planification et d’urbanisme opérationnel au travers des différentes opérations d’architecture, d’urbanisme ou de création paysagère (visite de terrain). Ces approches qui constituent des éléments de diagnostic urbain sont replacées dans leur contexte (PLU, Carte Communale, SCOT, ZAC, etc…), les finalités de ces analyses sont explicitées, notamment la partie réglementaire des documents d’urbanisme.
      Sont expliquées, à partir d’exemples, les notions de maître d’ouvrage, maître d’œuvre, le cadre légal en marché public (Code des Marchés Publics) et la Loi MOP (maîtrise d’ouvrage public).
      Les étudiants sont initiés à la notion de diagnostic et de programme qui constituent les éléments qui permettent d’envisager la construction ou la réhabilitation d’un ou plusieurs ouvrages.
      Cet exposé théorique se concrétise par un travail de terrain dans une commune, sur des problématiques d’aménagement de l’espace public (traversée urbaine, circulations douces, etc…).

      Modalités de contrôle des connaissances

      Contrôle continu : 100 %.

      Références bibliographiques

      • Verdier P., 2011, Le projet urbain participatif, Paris, Éditions Yves Michel
      • Lacaze J.-P., 2001, Aménager sa ville, Paris, Le Moniteur.
      • Ascher F., 2009, Organiser la ville hypermoderne, Marseille, Éditions Parenthèses
      • Mangin D., 2004, La ville franchisée, Paris, Éditions de la Villette.
        Aménagement et développement local des espaces ruraux(18h)
        Jean-Pierre ROCHAS
        Directeur général des services
        Communauté de communes du Val de Drôme

        Plan de cours

        Le territoire de projet :

        • Caractérisation des acteurs, du territoire, du projet
        • Tentative de définition
        • Repérage dans les différentes formes de territoire de projet : communautés d’agglomérations, de communes, pays, parcs naturels régionaux…
        • Retour sur l’histoire des pays, une place dans le millefeuille territorial ou hors champ ?
        • Le territoire de projet dans le « big bang territorial » et les réformes territoriales en cours
        • L’interterritorialité : une pierre dans le jardin du développement local ?

        La territorialisation des politiques publiques :

        • Pourquoi évoquer la territorialisation ?
        • Qu’est ce que la territorialisation ?
        • Avantages – inconvénients et incidences de la territorialisation

        Construction d’une analyse SWOT :

        • Présentation de l’analyse « SWOT », un outil d’animation peu usité au plan universitaire mais très courant dans les programmes publics (CPER, PO)
        • Une étude de cas avec construction collective d’une analyse « SWOT » et échanges sur l’exercice
        • Approche des outils de soutien aux territoires de projets :
          • L’évolution des volets territoriaux des CPER
          • Les appels à projets (PER, Leader, MEEDDAT-PNR, des Régions, ADEME,…) comme politique de soutien : quels impacts sur la capacité des territoires à conduire un projet

        Modalités de contrôle des connaissances

        Contrôle continu : 100 %

        Politiques d'environnement et de développement durable (14h)
        Étienne GRÉSILLON
        Maître de Conférences en Géographie
        Université Paris Cité

        Objectif pédagogique

        Il s’agit de présenter les principes qui fondent les politiques d’environnement et de développement durable en France et de questionner la façon dont les enjeux qui les motivent interrogent les pratiques d’aménagement et de développement territorial. Les enseignements précisent les concepts et les instruments d’action en insistant sur leurs mutations récentes tout comme sur les modalités d’intégration des défis environnementaux dans les projets de développement local.

        Plan de cours

        1. Les principes clefs des politiques d’environnement et de développement durable
        2. L’évolution des instruments d’actions des politiques d’environnement et de développement durable
        3. Les modalités d’intégration des défis environnementaux dans les projets de développement local

        Modalités de contrôle des connaissances

        Contrôle continu : 100 %.

        Références bibliographiques

        • Barraque B., Theys J., 1998, Les politiques d’environnement. Évaluation de la première génération : 1971-1995, Paris, Editions recherches
        • Biarez S., 2000, Territoire et espaces politiques, Grenoble, PUG
        • Calame P., 1994, Un territoire pour l’Homme, Paris, Éditions de l’Aube
        • Carré F., 2012, L’essentiel du développement durable : La loi Grenelle 2 et le verdissement des politiques publiques, Paris, Gualino
        • Gaudin J.-P., 1999, Gouverner par contrat. L’action publique en question, Paris, Presses de Sciences Po
        • Godard O., 1980, Aspects institutionnels de la gestion intégrée des ressources naturelles et de l’environnement, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme
        Politiques patrimoniales (12h)
        Mathieu GIGOT
        Maître de Conférences en Aménagement du territoire, Urbanisme
        Université Paris Cité

        Objectif pédagogique

        La patrimonialisation des espaces urbains est un processus qui s’est généralisé en France depuis les années 1960 et qui a participé à la valorisation des centres anciens. Alors que la mondialisation tend à standardiser les villes, le patrimoine incarne ce qui reste de l’identité locale. Les acteurs locaux s’attachent alors à valoriser les patrimoines d’autant que cela participe au développement de l’attractivité territoriale et du tourisme. L’objectif de ce cours est de donner aux étudiant•e•s les clefs d’analyse pour comprendre les enjeux des politiques patrimoniales en France (de la reconnaissance du patrimoine à sa protection et sa valorisation) et de mettre en regard le patrimoine avec d’autres enjeux de développement local.

        Plan de cours

        1. Introduction
        2. Connaître et reconnaître les patrimoines :
          • Le recensement des patrimoines : méthodes et pratiques ;
          • Patrimoine, mémoires collectives : quelle place pour les habitants ?
        3. Des processus de patrimonialisation :
          • Des outils de protection centralisés ;
          • Une ouverture aux collectivités locales : le PLU patrimonial
        4. Le patrimoine, une ressource pour le territoire… mais à quel prix ?
          • Le patrimoine, une ressource territoriale ;
          • Labels : satisfaction garantie ? ;
          • La patrimonialisation : un mode de standardisation des espaces ?

        Modalités de contrôle des connaissances

        Contrôle continu : 100 %.

        Références bibliographiques

        • AUDRERIE Dominique, 1997, La notion et la protection du patrimoine, Paris, Presses Universitaires de France, 128p.
        • CARABELLI Romeo, GIGOT Mathieu, ROBERT Amélie, 2022, Identifier et caractériser le patrimoine de proximité : vers une approche participative, Tours, Mission Val de Loire, 199p.
        • CHOAY Françoise, 1996, L’allégorie du patrimoine, Paris, Éditions du Seuil, 271p.
        • CHOAY Françoise, 2009, Le patrimoine en questions : anthologie pour un combat, Paris, Éditions du Seuil, 220p.
        • DAVALLON Jean, 2002, « Comment se fabrique le patrimoine ? », Sciences humaines, hors série n°36
        • DROUIN Martin et RICHARD-BAZIRE Anne (dir.), 2011, La sélection patrimoniale, Québec, Éditions Multimondes, 374p.
        • FRANCOIS Hugues, HIRCZAK Maud et SENIL Nicolas, 2006, « Territoire et patrimoine : la co-construction d’une dynamique et de ses ressources », Revue d’économie régionale et urbaine, n°2006/5
        • GIGOT Mathieu, 2018, « Des effets paradoxaux de l’action publique patrimoniale : entre valorisation des spécificités urbaines et standardisation des espaces centraux historiques », Norois, n°249
        • GIGOT Mathieu, 2020,« Les formes du droit dans les centres anciens : territorialisation et effectivité de la règle patrimoniale », Annales de géographie, n°733-734
        • GIGOT Mathieu, JACQUOT Sébastien, MARCHAND Julie, VESCHAMBRE Vincent, 2023, « Le plan local d’urbanisme : un champ d’extension de la politique patrimoniale ? », Territoire en mouvement, n°56
        • GRAVARI-BARBAS Maria, 1998,« Belle, propre, festive et sécurisante : l’esthétique de la ville touristique », Norois, n°178
        • JEUDY Henri-Pierre, 2001, La machinerie patrimoniale, Paris, Sens&tonka, 136 p.
        • RAUTENBERG Michel, 2003, La rupture patrimoniale, Paris, À la croisée, 173p.
        • TANCHOUX Philippe et PRIET François, 2020, Les labels dans le domaine du patrimoine culturel et naturel, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 537p.

        UE 3 — Professionnalisation 1

        Projets et acteurs de la région Île-de-France en situation (P.A.R.I.S.) (30h)
        Sandrine BERROIR
        Maître de Conférences en Géographie
        Université Paris Cité
        Yankel FIJALKOW
        Professeur de Sociologie
        École nationale supérieure d’architecture Paris-Val-de-Seine

        Objectif pédagogique

        Ce séminaire co-organisé avec le Centre de Recherche sur l’Habitat et le Master d’architecture de l’Ecole d’Architecture de Paris Val de Seine (ENSAPVS) porte sur les pratiques et usages de l’espace construit. L’objectif est de questionner et analyser les interventions politiques et les mouvements sociaux en matière d’urbanisme, d’habitat et de politique de la ville.
        Les objectifs sont les suivants :

        • Comprendre, à partir du cas de l’Île-de-France, les jeux d’acteurs se mettant en place autour de la production, de la gestion et des pratiques de l’urbain ;
        • Utiliser les acquis des sciences humaines et sociales pour situer les discours des acteurs urbains et porter un regard critique sur leur action ;
        • Savoir organiser et modérer une séance publique avec intervenants invités ;
        • Mutualiser les réflexions des étudiants en aménagement-urbanisme et en architecture.

        Accédez au descriptif du cours sur le site de l’ENSAPVS.

        Plan de cours

        Seront abordés :

        • Politiques et mobilisations urbaines
        • Les formes de participation urbaine
        • Les politiques de la ville
        • Production du cadre bâti, nouveaux acteurs du logement
        • Peuplement, ségrégation, mixité
        • Quartiers fermés du centre (gentrification) au périurbain
        • Pratiques de l’habitat et de la ville

        Modalités de contrôle des connaissances

        Contrôle continu : 100 %.

        Références bibliographiques

        • Bacqué M-H. & Gauthier M., 2011, « Participation, urbanisme et études urbaines. Quatre décennies de débats et d’expériences depuis « A ladder of citizen participation » de S. R. Arnstein », Participations, 2011, vol. 1, n° 1
        • Fijalkow Y., 2001, Sociologie de la ville, Paris, La Découverte
        • Fijalkow Y., 2011, Sociologie du logement, Paris, La Découverte
        • Fol S., 2013, « La politique de la ville, un outil pour lutter contre la ségrégation ? », L’information géographique, vol. 2013 n°3
          Conduite de réunion et partenariat (18h)
          Isabelle PIELLI
          Consultante

          Objectif pédagogique

          L’objectif de ce séminaire est de sensibiliser les étudiants à la menée de réunion et à la gestion stratégique du partenariat dans le cadre de la conduite de projet. S’agissant des réunions on abordera, sous forme de jeux de rôles, la menée de différents types de réunion (réunions routinisées, réunions conflictuelles …); s’agissant du partenariat, on exposera les conditions minimum pour obtenir, autant que faire se peut, l’adhésion des acteurs potentiels à un projet qu’il soit local ou institutionnel.

          Une réunion réussie suppose la participation positive des participants, et que les décisions qui y sont prises soient suivies d’effets. L’absence de formation, la vision technico-bureaucratique du commandement, la routine, la certitude d’être un artiste de la prise de parole sont les principales causes de l’échec de la conduite du partenariat et des réunions. Animer dans l’ici et le maintenant les réunions et gérer sur le long terme la coopération et le partenariat, cela s’apprend.

          Plan de cours

          Seront successivement explorés:

          1. Les causes de la non participation aux réunions ;
          2. La conduite des réunions démocratiques, conflictuelles ;
          3. La stratégie d’animation selon le type de public et le genre de réunion (information, négociation, décision) ;
          4. L’invitation à la réunion, le compte-rendu de la réunion ;
          5. La gestion du partenariat (identification des acteurs, modalités de relations, anticipation des problèmes…)

          Modalités de contrôle des connaissances

          Contrôle continu : 100 %.

          Cartographie et systèmes d’information géographique (18h)

          Objectif pédagogique

          L’enseignement a pour objectifs de sensibiliser les étudiants aux représentations cartographiques, de connaître les concepts de base de la modélisation graphique et de la cartographie, de maîtriser le langage cartographique, d’acquérir une connaissance pratique par la réalisation de représentations cartographiques (carte, croquis, voire modèle), d’initier aux SIG, de prendre conscience de la valeur de ces outils pour les projets d’aménagement et de développement local.

          Plan de cours

          L’enseignement est construit autour de séances « théoriques » et de séances pratiques :

          1. Cartes, croquis, modèles : diversité des documents (carto)graphiques en géographie
          2. L’Information Géographique, matière première
          3. Objectifs de la représentation (carto)graphique
          4. Le langage cartographique
          5. Synthèse de la démarche géographique

            Modalités de contrôle des connaissances

            Contrôle continu : 100 %.

            Références bibliographiques

            • Brunet R., 1987, La carte, mode d’emploi, Paris, Fayard-Reclus
            • Beguin M., Pumain D., 2000, La représentation des données géographiques, Paris, Armand Colin
            • Blin E., Bord J.-P., 1995, Initiation géo-graphique ou comment visualiser son information, Paris, Sedes
            • Ferras R., 1993, Les modèles graphiques en Géographie, Paris, Economica
            • Le Fur A., 2007, Pratiques de la cartographie, Paris, coll. 128, Armand Colin.
            • Zanin C., Tremelo M.-L., 2003, Savoir faire une carte, Paris, Belin

               

              UE 4 — Langues appliquées aux métiers de l’aménagement

              Anglais appliqué aux métiers de l'aménagement (24h)
              Martial GUINEAU
              Professeur agrégé d’Anglais
              Université Paris Cité

              Objectif pédagogique

              Cet enseignement souhaite permettre aux étudiants de se familiariser avec le vocabulaire technique de l’aménagement et les problématiques afférentes à ce champ dans la littérature scientifique anglo-saxonne. Sa pédagogie se fonde sur un entraînement à la description, au compte-rendu et à la synthèse tant à l’oral qu’à l’écrit.

              Plan de cours

              En s’appuyant sur des documents écrits, audio et vidéo, le cours proposera d’explorer les trois aspects suivants :

              1. Historique succinct et caractéristiques spatiales de certaines ‘banlieues’ anglo-saxonnes : from Garden cities to Gated communities and Modern Urban Sprawl via the invention of suburbia (Levittowns).
              2. Living together. The notion of community. What is civic life ? How is it built, how is it destroyed ? Cultural landscape, cultural heritage : bases for a community ?
              3. Improving on present conditions : how ? Examples of revitalization and rejuvenation in Britain and the US.

              UE 5 — Approfondissements et ouvertures

              1 cours au choix parmi :

              Sociologie de l'action publique (24h)
              Roberto RODRIGUEZ
              Doctorant en science politique
              Sciences Po

              Objectif pédagogique

              L’enseignement a pour objectif d’introduire l’étude de l’action publique et de dévoiler “la boîte noire” de ses processus. Comment les problèmes publics sont-ils encadrés ? Comment s’inscrivent-ils dans l’agenda public ? Quels sont les processus derrière la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ? Quels sont les intérêts en jeu ? Comment pouvons-nous analyser leurs effets dans la solution des problèmes publics ? Ce sont quelques-unes des questions que le cours analyse en profondeur.

              Plan de cours

              1. Politiques publiques et action publique: logique et origine des politiques publiques. Modèles d’analyse de l’action publique.
              2. Définition des problèmes publics et mise à l’agenda
              3. Prise de décisions et formulation des politiques publiques
              4. L’instrumentation de l’action publique et sa mise en oeuvre
              5. Connaître les effets de l’action : l’évaluation

              Modalités de contrôle des connaissances

              Contrôle continu : 100 %.

              Références bibliographiques

              • Halpern C., Lascoumes P., & Le Galès P. (2014). “L’instrumentation et ses effets – Débats et mises en perspective théoriques” in L’instrumentation de l’action publique, Paris: Presses de Sciences Po, pp. 15-62.
              • Mény Y., & Thoenig J.-C. (1989). Politiques Publiques. Paris: Presses Universitaires de France.
              • Lascoumes P., & Le Galès P. (2018). Sociologie de l’action publique. Paris: Armand Colin.
              • Muller, P. (2000). “L’analyse cognitive des politiques publiques : vers une sociologie politique de l’action publique.”, Revue Française de Science Politique, 50(2), 189–208
              Territoires et action publique (24h)

              Ce cours, accessible aux étudiant•e•s du Master MECI dans la limite des places disponibles, relève du Master GAED.

              Métropoles, cohésion, fragmentation (24h)

              Ce cours, accessible aux étudiant•e•s du Master MECI dans la limite des places disponibles, relève du Master GAED.


              Semestre 2

              UE 6 — Les thématiques : le développement local dans ses dimensions économiques et sociales

              Développement économique, entreprenariat et développement local (15h)
              Thomas LAMARCHE
              Professeur d’Économie
              Université Paris Cité
              Sylvain LECLANCHER
              Chef du service de l’action territoriale
              Région Ile-de-France

              Objectif pédagogique

              En partant d’une caractérisation de la mondialisation à partir de la question post-industrielle, le cours montre d’abord qu’aux dynamiques de mondialisation s’ajoute aussi une profonde dynamique de territorialisation de l’activité en lien étroit avec la nature des activités de services.
              Cela permet de travailler la notion de proximité (ie. spatial / organisation / institution / cognition) et de ressources territoriales.
              Le cours aborde également un aspect particulier des dynamiques territorialisées et non exclusivement marchande ou capitaliste avec l’économie sociale et solidaire :

              • Marchand/non marchand ; monétaire/non monétaire ;
              • La notion de tiers secteur et la tension entre dynamique d’innovation sociale et institutionnalisation ;
              • Coopérative et dynamique de démocratisation des rapports de production.

              Complémentairement, le cours abordera les politiques de développement économique déployées par les collectivités territoriales. Après avoir appréhendé quels sont les leviers et les enjeux de celles-ci pour les territoires, il sera traité :

              • Des possibilités d’intervention offertes par le cadre législatif, de l’Union Européenne à la Commune ;
              • Des stratégies déployées et des objectifs poursuivis par les collectivités territoriales, dont la cohérence et l’efficience seront analysées à travers des études de cas aux échelons régional et intercommunal ;
              • Des focus sur des thématiques clés dans la réussite des politiques territoriales : le parcours résidentiel des entreprises, l’internationalisation et l’innovation des entreprises, le renforcement des PME-PMI, le marketing territorial, etc.

                Modalités de contrôle des connaissances

                Contrôle continu : 100 %.

                Références bibliographiques

                • Kerviler I., 2011, La compétitivité : enjeu d’un modèle de développement, Rapport et avis du CES.
                • Montel-Dumont, 2010, Les politiques économiques à l’épreuve de la crise, Cahiers français , n°359.
                • Pecqueur B., 2005, Territoires : le phénomène cluster, Sciences humaines.
                • Le guide permanent du développeur économique, Territorial Editions, 2010
                • Collectivités locales et développement économique, Elus locaux, entreprises et territoires, Imprimerie nationale et Dexia éditions, 2002
                • Pour un renouvellement des pratiques de développement économique local, Sémaphores, 2010
                Économie sociale et solidaire et développement local (15h)

                Objectif pédagogique

                Le cours vise à saisir les enjeux et la variété des formes d’entreprises et de solidarité qui sont mises en œuvre dans le cadre de l’Economie sociale et solidaire (ESS), il vise conjointement à saisir en quoi l’ESS est une trame de politique publique, en particulier à l’échelle locale.
                L’ESS regroupe des organisations dont l’objet articule activité économique et solidarité, et dont le fonctionnement repose historiquement sur des formes de participation des membres (démocratie dans les rapports de production). L’enjeu de l’émancipation des personnes étant alors central.
                L’ESS porte donc une variété de manière d’agir en tant qu’organisation productive, intégrant l’économique et le social, c’est-à-dire avec une lucrativité limitée, des règles d’équité et une propriété partagée. En ceci il s’agit d’alternatives concrètes à l’organisation capitaliste.
                Du point de vue de l’action territoriale, l’ESS a ceci de marquant qu’elle apparait comme immédiatement insérée dans le tissu local, dans les ressources locales, dans les solidarités locales, tout en étant souvent reliée à des réseaux de plus grande ampleur (y compris internationaux). L’ESS est donc aussi un objet de politique publique, partiellement instrumentalisés par l’Etat et partiellement soutenue. On caractérise ainsi souvent l’ESS par la notion d’hybride. On la caractérise aussi par sa capacité à encastrer l’économique dans le social, voire dans l’environnemental.
                Travailler l’ESS dans la période actuelle est un moyen de penser la pluralité des modalités de l’action publique (ie s’appuyer sur des entreprises coopératives par ex), la pluralité des formes de d‘entreprises, la pluralité des formes de solidarité, la pluralité des ancrages territoriaux de la production. C’est aussi actuellement un moyen pour des mobilisations écologiques de mettre en œuvre concrètement des démarches économiques, écologiques et solidaires. Bref il y a là des registres et des justifications multiples qui permettent de penser des manières de produire en dehors d’une quelconque one best way.

                Modalités de contrôle des connaissances

                Le cours est organisé autour les études de cas qui seront réalisées par les étudiants et les étudiantes en petits groupes de travail, à partir d’un terrain et dans le but de formuler une préconisation (une intervention). Le terrain sera une organisation de l’ESS. Il s’agit de travailler à partir d’une situation réelle, d’une initiative d’ESS considérée en tant qu’alternative territorialisée.

                Plan de cours

                • Introduction, mise en situation.
                  ESS dans les contre-feux de la mondialisation néolibérale, Coopératives, social business et éco solidaire. Des entrées distinctes pour intégrer le social
                  Panorama et Perspectives historiques
                • A partir de votre démarche d’enquête. Le cours est mobilisé pour soutenir les démarches d’investigation : Panorama de l’ESS
                  Les trois familles de l’ESS
                  Une perspective historique
                  ESS et politique publique (Loi Hamon…)
                  Les formes de participation
                • Présentations orales des études de cas

                Références bibliographiques

                Alternatives économiques, 2013, La fabrique de l’innovation sociale, Alter éco poche, Hors-série 62
                Barthélémy A. et Slitine R. 2012, Entrepreneuriat social, innover au service de l’intérêt général, Vuibert (rééd.)
                Bodet C. et Lamarche T. (2020) « Des coopératives de travail du XIXe siècle aux CAE et aux SCIC : les coopératives comme espace méso critique », RECMA 358, octobre, pp. 72-86.
                Demoustier, D. 2001, L’économie sociale et solidaire. S’associer pour entreprendre autrement, Syros.
                Draperi, J.-F., 2005, L’économie sociale. Utopie, pratiques, principes, Presses de l’économie sociale
                Draperi, J.-F, 2012, La république coopérative, édition Larcier.
                Draperi JF et Le Corroller C, 2016, S’inspirer du succès des coopératives, Dunod.
                Laville, JL et Cattani, A. (dir.). Dictionnaire de l’autre économie. Paris : Desclée de Brouwer, 2005.
                LE LABO ESS, 50 propositions pour changer le cap, Paris, 2010, www.lelabo-ess.org
                La Manufacture coopérative, 2014, Faire société, le choix des coopératives, Le croquant.
                Autogestion, l’Encyclopédie internationale, Syllepse (2368 pages)

                Politique de la ville (12h)
                Nassima GUENDOUL-SARI
                Coordinatrice Rénovation urbaine, Direction de la rénovation urbaine et de la politique de la ville
                Plaine Commune

                Objectif pédagogique

                L’enseignement vise à comprendre la construction et l’articulation des politiques de la ville en France au regard des contextes économiques et sociaux. Il s’agit de questionner les moyens et dispositifs mis en œuvre par les pouvoirs publics depuis l’après-guerre face aux difficultés des territoires dits de banlieues tout en s’attachant à objectiver leurs apports et leurs limites face aux inégalités territoriales que ces politiques publiques visent justement à corriger.

                Plan de cours

                1. Analyse des enjeux et des objectifs de la politique de la ville comme politique de ré-équilibrage des territoires : les fondements de la politique de la ville seront étudiés au regard des textes fondateurs, mais aussi des soulèvements populaires qui ont impacté sa construction.
                2. Les leviers d’action d’une politique publique éminemment transversale et contractuelle devant mettre les habitants au cœur des transformations locales : le modèle de la politique de la ville sera examiné du point de vue de ses nombreux dispositifs, mais aussi des moyens financiers et de la dimension participative qui les accompagnent.
                3. Dichotomie et complémentarités entre volet social et volet urbain de la politique de la ville à travers l’exemple de la rénovation urbaine dans les quartiers. La réflexion permettra l’analyse des mutations urbaines des quartiers d’habitat social à l’œuvre de l’après-guerre jusqu’aux mutations actuelles notamment avec les programmes de renouvellement urbain et le défi du Grand Paris.

                Modalités de contrôle des connaissances

                Contrôle continu : 100 %.

                Références bibliographiques

                • Jazouly A., Rey H., 2015, Pour une histoire politique de la politique de la ville, L’urgence de comprendre, Edition de l’Aube.
                • Chauline C., 2010, Les politiques de la ville, Que sais-je ? PUF.
                • Rapport public thématique de la Cour des Comptes, 2012, Les politiques de la ville, une décennie de réformes.
                • Donzelot J., 2012, A quoi sert la rénovation urbaine ?, La ville en débat, PUF.
                • Lelevrier C., 2010, La mixité dans la rénovation urbaine: dispersion ou reconcentration ?, Espace et sociétés, N°1-2.
                • Epstein R., Kirszbaum T., 2003, L’enjeu de la mixité sociale dans les politiques urbaines, Regards sur l’actualité, La Documentation française.
                • Donzelot J., 2008, Quand la ville se défait. Quelle politique face à la crise des banlieues ?, Seuil, Points Essais, Paris.

                UE 7 — Professionnalisation 2

                Méthodologies du développement local (22 h)
                Delphine COLLET
                Rouge Vif Territoires

                Objectif pédagogique

                L’enseignement amène les étudiants à réfléchir à la question du choix et de l’élaboration des méthodes de diagnostic de territoire, à repérer et mobiliser les ressources des territoires. En effet, il n’existe pas une méthode mais autant de méthodes que de demandes, de territoires et de développeurs. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte ou s’imposent d’eux-mêmes au moment de réaliser le diagnostic. C’est ce que les étudiants sont amenés à découvrir, à la fois par la présentation de méthodes très différentes, par un témoignage d’expériences menées sur des territoires divers, et par des mises en situation.
                Les étudiants s’initient également à la diversité des projets de développement local. Ils se confrontent aux attentes et demandes des territoires, s’interrogent sur les méthodes de travail les plus appropriées en fonction des réalités et contraintes locales, découvrent les différentes étapes et modalités de pilotage d’un projet, etc. Le cours est orienté sur le montage de projets dans leur totalité (quelles étapes au-delà du diagnostic ?) et s’appuie sur des mises en situation des étudiants, autour d’études de cas réels (réponse à des cahiers des charges). Plusieurs outils et supports de travail sont présentés, qui aident l’animateur territorial à structurer sa démarche.

                Conduite de projet et démarches participatives (22 h)
                Emmanuel DOMMERGUES
                Conseiller transport en commun auprès de l’Adjoint à la maire de Paris en charge des transports
                Marc COELHO
                Chargé de Développement Local
                Mairie de Paris

                Objectif pédagogique

                Cet enseignement vise à explorer d’un point de vue théorique et pratique les processus de projet en aménagement et développement local. L’objectif est d’acquérir les outils méthodologiques et réflexifs pour définir des stratégies territoriales, monter, conduire, évaluer des projets, maîtriser les enjeux de la participation citoyenne, savoir intégrer l’animation dans la conduite d’un projet de territoire. .

                Il s’agit notamment de travailler sur l’avant/le pendant/ et l’après de la démarche participative habitante en insistant sur les temps d’animation. Les étudiants seront à la fois acteurs de l’animation participative (mises en situation) et bénéficiaires de celle-ci. Ces cours ont pour objectif de bien définir les attentes de l’animation participative, de faire le point sur les échelles de la participation et comment cela peut créer de l’intelligence collective et de bien définir et expérimenter les différentes phases et méthodes d’animation participative.

                Modalités de contrôle des connaissances

                Contrôle continu : 100 %.

                Références bibliographiques

                • Blondiaux L. et Sintomer Y., 2009, L’impératif délibératif, Rue Descartes, n°63
                • Fourniau J.-M., 2007, « L’institutionnalisation du débat public », Projet, n°297
                • Gauthier M., Gariepy M., et Trepanier M.O. (eds.), 2008, Renouveler l’aménagement et l’urbanisme, Planification territoriale, débat public et développement durable, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal
                • Olive M., Dubois J., 2004, « Euroméditerranée : négociation à tous les étages. État, promoteurs et propriétaires dans une ville en crise », Annales de la Recherche urbaine, vol.97
                • Pinson G., 2006, « Projets de villes et gouvernance urbaine. Pluralisation des espaces politiques et recomposition d’une capacité d’action collective dans les villes européennes », Revue française de science politique, vol. 56, n°4.
                Atelier professionnel (24 h)
                Sandrine BERROIR
                Maîtresse de conférences en Géographie
                Université Paris Cité
                Mathieu GIGOT
                Maître de conférences en Aménagement du territoire, urbanisme
                Université Paris Cité

                Objectif pédagogique

                Visite préalable de terrain à Bréhémont (Indre-et-Loire) Diagnostic territorial 2023

                À partir de la réponse à la demande d’une collectivité locale relative à une thématique d’aménagement ou/et de développement local, l’enseignement poursuit deux objectifs concomitants : celui de familiariser les étudiants avec le traitement d’une commande pré-opérationelle, et celui de mobiliser, à partir d’un cas concret, les principales méthodes de terrain en sciences humaines et sociales.

                 

                 

                 

                 

                Exemples de commandes des années passées

                • 2023 : Diagnostic territorial de la commune de Bréhémont (Indre-et-Loire), Campus Mission Val de Loire
                • 2019, 2020 : La revitalisation du centre bourg de Fénétrange en Lorraine, Ateliers Hors les murs, Parcs naturels régionaux
                • 2018 : La redynamisation économique du quartier de Saint Sever à Rouen
                • 2017 : La rétraction des commerces et services dans les villes moyennes : l’exemple de Nevers
                • 2016 : La petite enfance dans les quartiers politique de la ville dans le 13ème arrondissement de Paris, pour la Mairie de Paris
                • 2015 : Analyse de l’impact des réformes territoriales et de la Ligne à Grande Vitesse sur les services publics de la ville de Poitiers, pour l’Observatoire socio-économique de la LGV Tours – Bordeaux
                • 2014 : Stratégies d’acteurs adoptées avec l’arrivée de la LGV SEA, pour l’Observatoire socio-économique de la LGV Tours – Bordeaux
                • 2013 : Évaluation à mi-parcours du programme LEADER en Ile de France (2007-2013) pour la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt d’Ile de France

                Modalités de contrôle des connaissances

                Contrôle continu : 100 %.

                Références bibliographiques

                • Berthier N., 2002, Les techniques d’enquête. Méthode et exercices corrigés, Paris, Armand Colin
                • Blanchet A., Gotman A., 2001, L’enquête et ses méthodes : l’entretien, Paris, Nathan Université
                • De Singly F., 1992, L’enquête et ses méthodes : le questionnaire, Paris, Nathan Université
                • Guibert J., Jumel G., 1997, Méthodologie des pratiques de terrain en sciences humaines et sociales, Paris, Armand Colin
                • Jeannot G., 2005, Les métiers flous. Travail et action publique, Toulouse, Octares Editions

                UE 8 — Mémoire de projet

                Rédaction et soutenance d'un mémoire de projet
                Sandrine BERROIR
                Maîtresse de conférences en Géographie
                Université Paris Cité

                Objectif pédagogique

                Chaque étudiant doit rédiger un mémoire sous la direction de son tuteur. Il s’agit d’une réflexion relative au sujet de l’expérience professionnelle et d’un exposé des résultats du travail d’étude et de conseil réalisé dans la structure d’accueil. La note de mémoire est arrêtée à l’issue de la soutenance du mémoire devant un jury composé de trois membres dont le tuteur et le maître d’apprentissage.

                Le mémoire n’est pas un rapport de stage, qui consisterait à présenter la structure d’accueil et le contenu des missions qui ont été confiées à l’étudiant durant son stage. Il n’est pas non plus la reproduction in extenso d’un travail réalisé durant la période d’apprentissage dans le cadre des missions confiées à l’étudiant. Le mémoire est un travail d’ordre universitaire. Il traite d’une question formulée clairement, argumentée et justifiée théoriquement, pratiquement et méthodologiquement. Le mémoire doit témoigner de l’intérêt des apports des réflexions méthodologiques et théoriques pour le traitement de questions concrètes relevant de la mission confiée à l’apprenti.e. Par ce travail, l’étudiant.e doit adopter une attitude analytique et critique, s’attacher à l’analyse du système des acteurs, de leurs positions, de leurs relations et de leurs stratégies…Le mémoire doit permettre de replacer les missions effectuées dans la perspective de questionnements plus généraux, en rapport avec le travail effectué. Il doit permettre d’analyser les missions effectuées, les méthodes mises en œuvre, les résultats obtenus, les préconisations proposées. Il doit aussi permettre à l’étudiant d’interroger les connaissances, les savoir-faire acquis, en mettant en perspective les enseignements suivis durant l’année de formation et l’expérience professionnelle réalisée dans le cadre du contrat d’apprentissage.

                Références bibliographiques

                • Berthier N., 2010, Les techniques d’enquête. Méthode et exercices corrigés, Paris, Armand Colin
                • Blanchet A., Gotman A., 2010, L’enquête et ses méthodes : l’entretien, Paris, Armand Colin
                • De Singly F., 2012, L’enquête et ses méthodes : le questionnaire, Paris, Armand Colin
                • Peretz H., 2004, Les méthodes en sociologie. L’observation, Repères, Paris, La Découverte
                • Guibert J., Jumel G., 2001, Méthodologie des pratiques de terrain en sciences humaines et sociales, Paris, Armand Colin